Zones blanches : vers une meilleure connexion internet pour 17 000 foyers wallons supplémentaires Le ministre wallon de l’Économie et du Numérique, Willy Borsus (MR), annonce la modernisation de "zones blanches" déficitaires en connectivité
Cela concerne 16 690 foyers wallons
situés dans des zones où le seuil minimum de vitesse de téléchargement de 100 mégabits par seconde (Mbps) n’est pas atteint, rapporte L’Avenir ce lundi.
Il s’agit de foyers presque exclusivement localisés en zones rurales, réputées plus difficiles à couvrir et non prioritaires dans les plans stratégiques des opérateurs, indique le ministre
Ces 16 690 foyers sont le résultat d’un deuxième appel à projets lancé en 2023, dans le cadre du plan "Last Mile". Ainsi, 21 millions d’euros seront dédiés à la connectivité haut débit de ces foyers d'ici le 30 juin. Proximus va déployer des projets dans 27 communes wallonnes (Paliseul, Stoumont, Vresse-sur-Semois, Gesves, etc.), tandis que Voo interviendra dans 16 communes (Manhay, Mettet, Cerfontaine, etc.).
Au total, le projet Last Mile,
avec ses deux appels à projets, permettra d’équiper d’ici l’été 44 464 foyers pour un montant total de 34 millions d’euros.
Des subsides de 8,4 millions d’euros sont prévus pour la province de Hainaut (12 828 foyers), 3,1 millions pour celle de Liège (3 365 foyers), 11,4 millions pour la province de Luxembourg (14 537 foyers) et 10,9 millions pour celle de Namur (13 734 foyers).
"La situation présente ses complexités les plus prononcées dans le sud de la Région wallonne, pour des raisons évidentes de topographie et de dispersion de la population", souligne le cabinet."
Speed.be, le comparateur et défenseur du consommateur,
se bat depuis des années afin d'améliorer la situation des Communes qui sont victimes d'une fracture numérique. Ceci consititue une victoire pour le consommateur habitant dans l'un de ces villages. Notre conseil aux clients concernés est de ne pas s'engager dans un nouveau contrat de 2 ans avec offre conjointe, mais de plutôt attendre quelques mois avant de demander une nouvelle étude de faisabilité à leur consultant télécom habituel.